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François Viannay, l'art du textile



L’intérêt porté par les nouvelles générations pour la mode vintage et le « Made in France » a fait germer en moi l'envie de demander à mon père, créateur des marques Anastasia, Les petites Anastasia et Etno dans les années 1970-80, d'évoquer ses collaborations avec les plus grandes manufactures textiles françaises, aujourd’hui disparues. Il y raconte l'histoire d'une richesse industrielle et créative et les merveilles qui ont pu être produites grâce aux savoir-faire de professionnels passionnés.



Tableau de François Viannay réalisé pour la collection Anastasia, automne hiver 83-84



Qu'est-ce qui t'a conduit à collaborer avec de grandes manufactures textiles ?


Il faut faire le détour d’un petit historique. Quand j’ai lancé la marque Anastasia à la fin des années 60 avec Pierre de Gigord, étudiant comme moi aux Arts Déco*, j'ai d’abord acheté des vêtements traditionnels en Turquie, en Afghanistan et en Inde au gré de mes voyages. J’y ai ajouté quelques créations également fabriquées en Inde jusqu'au jour où je me suis rendu compte que des entreprises françaises importatrices de vêtements indiens en copiaient les modèles. A l’époque, nous démarrions notre activité et nous ne pouvions pas faire face à la concurrence d’entreprises qui disposaient de moyens financiers bien supérieurs aux nôtres. C’est la raison pour laquelle, j'ai décidé de faire autrement. Avant de travailler avec de grandes maisons françaises, j’ai pris contact avec des importateurs de tissus fabriqués en Russie implantés le Sentier à Paris.


*Pierre de Gigord a quitté Anastasia à la fin des années 70.


Pourquoi l’Union soviétique ?


Parce qu’y étaient fabriqués des tissus de coton de qualités très correctes et bon marché. Il y avait beaucoup d’imprimés floraux inspirés du folklore russe mais adaptés aux marchés orientaux où ils étaient massivement vendus. Lors de mes voyages au Moyen Orient, j’avais vu ce type d’imprimés portés par les paysannes ou les gitans. Au bout de deux ou trois ans, je me suis toutefois aperçu que les imprimés étaient toujours un peu les mêmes. C’est alors que je me suis lancé dans une création et une production françaises.

 


Documents peints réalisés par François Viannay pour des créations textiles.


Avais-tu une culture du textile ?


Oui, mais elle se limitait à l’époque à une documentation composée de livres et de tissus anciens. S’agissant du volet industriel, je savais quels étaient les fabricants avec lesquels il fallait travailler : BianchinFérier, la maison Boussac, la maison Texunion…. Pour les Tissages, je savais aussi que l’on trouvait des usines de tissés teints à Roanne.


Tu fais référence à une culture industrielle. Ces manufactures textiles se sont développées au moment de la Révolution industrielle.


Toutes ces maisons ont démarré au XIXe siècle. C’est à cette époque aussi que se sont constituées les grandes fortunes – dans le Nord, à Lyon chez les soyeux… - et à ce moment également que des révoltes ouvrières ont éclaté comme celles des Canuts lyonnais qui se sont soulevés contre des conditions de vie particulièrement difficiles. Aristide Bruand a écrit le Chant des canuts : « Pour gouverner il faut avoir Manteaux et rubans en sautoirs. Nous en tissons pour vous, grands de la terre, Et nous, pauvres canuts, sans drap on nous enterre. C’est nous les canuts, Nous allons tout nus »…


Avec quelles maisons as-tu commencé à travailler ?


J’ai commencé avec Bianchini-Férier qui m’a proposé un satin de viscose très souple et fluide parfait pour confectionner des robes. J’ai créé toute une collection avec ce tissu. Le dessin était de Bianchini-Férier, mais je souhaitais avoir mes propres couleurs et nous avons donc proposé nos coloris. Ce tissu a très bien marché et après cette première expérience, j'ai sollicité une très vieille maison de Roanne – la Maison Passot - qui fabriquait des tissés teints. Roanne était une région traditionnelle de tissés teints qui avait sans doute bénéficié de la proximité géographique de Lyon.


Tissu fabriqué par la Maison Passot en collaboration avec la marque Anastasia, ca 1980

 

Peux-tu m’expliquer ce qu’est le tissé teint ?


Le tissé teint est un tissage réalisé à partir de fils de couleur préalablement teints. Tu sais que le tissu est composé d’une chaîne, sur laquelle on trame. Le fil de chaîne, comme le fil de trame, peuvent être de couleur unie ou non, selon le dessin que tu veux créer. Cette technique permet une certaine souplesse dans la réalisation des motifs.

 

Tu y faisais réaliser des tissés teints de coton ?


Oui, mais selon que tu fabriquais du tissé teint d’été ou d’hiver, les fils étaient plus ou moins épais. En hiver, on faisait ce qu'on appelle l'émerisage : on passait le tissu dans des rouleaux légèrement dentés pour gratter le coton afin de lui donner du gonflant.

 

C’est de là que vient le terme « coton gratté » ?


Oui, mais « émeriser » est le terme consacré ! « Coton gratté », ça fait bas de gamme !



Tissu fabriqué par Boussac à partir d'un dessin de François Viannay reprenant des dessins de ses trois filles, ca 1985. Photo du Cosby Show : pantalon réalisé dans ce tissu et gilet en maille Anastasia portés par Rudy Huxtable 


Comment as-tu travaillé avec la maison Passot ?


Cette maison possédait un nombre impressionnant d’échantillons de tissus et les cartes perforées correspondantes pour les produire en usine. Nous travaillions sur des documents anciens des XIX et XXe siècles qui réunissaient des milliers de motifs. Notre acte créatif se limitait ici à choisir le dessin et les gammes de couleurs qui devaient correspondre à l’esprit et au style de la collection. Le tissé teint est une technique complexe qui requiert une forte compétence industrielle et, à cette époque, je ne possédais pas encore de culture textile suffisante pour me lancer dans la création. Pour être fabriqué en tissé teint, le tissu doit être réalisé à partir d’un dessin décomposé en chaîne et en trame. Le technicien avec qui tu travailles doit être plus qu’un technicien ; il doit comprendre ton idée – le tissu est destiné à une collection de vêtements et présente donc des objectifs esthétiques et pratiques - puis trouver la façon de le traduire techniquement. Cela nécessite de longs échanges, un respect et une compréhension mutuels. C’est ce que j’ai fait ensuite avec Boussac, en particulier avec François Bonato qui était une personne extraordinaire.


Tissu de coton imprimé fabriqué par Boussac à partir d'un dessin de François Viannay pour Etno.


Quand j’étais enfant et adolescente dans les années 80, je t’ai beaucoup entendu parler de Boussac.


J’avais des contacts privilégiés avec cette manufacture, dont les propositions techniques et créatives étaient foisonnantes. Leur studio de création se trouvait au-dessus du Bon marché à Paris et j’y allais donc souvent.  Je crois que j'étais l'un des seuls créateurs de mode à être accepté là-haut ! J’y travaillais avec deux salariés : Louis Raoul qui s'occupait des imprimés et François Bonato qui s'occupait de tout ce qui était tissage.

 

Très vite, nous avons entamé une collaboration, d’abord modestement, puis de façon très suivie. Les quantités commandées étaient importantes – 3000, voire 5000 mètres, ce qui m’a permis une grande liberté auprès du fabricant. Ils ont accepté de collaborer étroitement dans la création de tissus car ils savaient qu’il y aurait de grandes quantités à fabriquer. Cela m’a permis de faire de la recherche avec les spécialistes et techniciens qui y travaillaient.



Tissu impression sur tissé teint fabriqué par Boussac à partir d'une calligraphie de François Viannay pour la marque Etno, ca 1983

 

Qu’appelles-tu faire de la recherche ?


Chez Boussac, François Bonato me proposait des techniques textiles que seule une connaissance pointue de la fabrication des tissus permettait d’offrir. Il me disait : « Tiens, il y a telle technique, ce serait sympa de la mettre en application ! ». Il savait que j’étais toujours partant pour des expérimentations !

 

Nous avons créé des tissages particuliers, même des unis qui étaient d’ailleurs tellement bien que Boussac se les a réappropriés et les a intégrés à ses collections !

 

Si je peux te donner un exemple, au milieu des années 80, on a créé des tissus changeants avec des fils de coton très fins qui permettaient de créer des tissus très légers dont l’aspect ressemblait aux voiles de coton moirés indiens. Il fallait une grande connaissance des matières et des techniques, notamment pour calculer le nombre exact de fils de chaîne et de fils de trame pour avoir le rendu souhaité. Nous utilisions différentes qualités de coton, par exemple des cotons mercerisés légèrement brillants.



De gauche à droite :

1 et 3 : batiks fabriqués à la main en Inde avec la collaboration de la Maison Géwé d'après des dessins réalisés à la bougie par François Viannay

2 : collection automne hiver 1985-86. Tableau de François Viannay

4 : tissu fabriqué par Boussac d'après un document du XIXe siècle mis en couleur par François Viannay, ca 1979

5 : tissu imprimé sur voile de laine fabriqué par Bianchini-Férier à partir d'un dessin de François Viannay

6 : collection automne hiver 1983-84.


Vos expérimentations ne se limitaient pas au tissage, je crois.


Elles portaient sur les techniques de tissage, mais également sur l’association tissage - impression. Par exemple, François m’a un jour proposé d’utiliser une chaîne en polyester de couleur naturelle, de la tramer en coton, puis d’imprimer le tissu ainsi fabriqué avec de la rongalite, un produit qui dévore le coton pour créer des dessins en transparence. C’était formidable ! J’en ai fait des robes, des jupes, des vêtements un peu flous car le procédé dévorant le coton, une partie de la trame disparaissait et cela créait des fragilités. C’était ravissant ! Ces vêtements se sont d’ailleurs très bien vendus.

 

Tu as aussi créé des jacquards avec Boussac.


François m’avait parlé d’usines de fabrication de matelas en jacquard dans le nord de la France. On y a donc créé du jacquard à partir de 1984-85, si bien d’ailleurs que des maisons de décoration nous ont piqué les tissus ! Boussac fabriquait donc également nos tissus pour des décorateurs (mon père est hilare en évoquant ce souvenir).


Tissu en jacquard fabriqué par Boussac d'après un document ancien chiné par François Viannay aux puces de Vanves, ca 1985

 

Avec tes motifs ?


Oui, tout à fait. Des éditeurs de tissus d’ameublement en déplacement dans les usines avaient dû voir nos productions et ils en ont fait des commandes dans d’autres couleurs.

 

L’avantage du jacquard – outre les très larges possibilités de motifs, figuratifs en particulier – est de permettre l’utilisation du coton en hiver car ce sont des tissus assez épais. L’utilisation de ces tissages pour la mode était assez nouvelle et nos jacquards d’hiver ont très bien fonctionné eux aussi.

 

Nous avons longuement évoqué le tissage. J’aimerais maintenant que l’on évoque les techniques d’impression. Ta marque Anastasia était connue pour ses très beaux imprimés dont tu étais le créateur. Peux-tu nous expliquer les techniques d’impression utilisées ?

 

Tu avais principalement deux techniques d'impression : l’impression au cadre plat, surtout dans la région lyonnaise et l'impression au rouleau. L’impression au cadre plat est généralement utilisée pour des petites quantités de tissus de très belle qualité, par exemple des foulards. C’est un procédé sérigraphique qui peut être manuel ou automatisé. Les cadres étaient posés les uns après les autres – un cadre par couleur - un cadre se levant après le passage de la couleur pour laisser place au cadre suivant.



Tissu en voile de laine imprimé au cadre plat par Bianchini-Férier d'après un dessin de François Viannay pour la collection automne hiver 83-84

 

Ca devait être impressionnant à voir !


Les usines d’impression sont des cathédrales !

La couleur était préparée par des « loucheurs », des ouvriers qui – à l’œil – étaient capables de préparer les quantités et tonalités de couleurs nécessaires pour fabriquer le tissu. Les loucheurs étaient aussi, voire plus précis que les machines. Je les ai vus faire : c’est incroyable ! Là je te parle de cadres mécaniques permettant d’imprimer jusqu’à 12 couleurs, mais il existait aussi des cadres à main, par exemple pour les foulards de soie. Dans ce cas, le nombre de couleurs est techniquement illimité.

 

Au rouleau, tu peux faire plus de couleurs qu’au cadre mécanique. Dans l’impression au rouleau, il y a un rouleau par couleur qui tourne pour l'appliquer. Le motif est gravé sur le rouleau par obturation d’une grille très fine.

 

Les techniques d’impression étaient-elles aussi le lieu d’expérimentations ?


Chez Boussac, en impression, on a fait des choses que seule cette maison pouvait faire, comme la gravure sur cuivre au rouleau qui permettait de faire des dessins extrêmement fins. C’était les derniers à savoir faire ça. La dernière fois que j’ai vu François Bonato, Boussac venait de changer de directeur, un jeune cadre qui allait soit disant « révolutionner » l’entreprise et tous les rouleaux de cuivre ont été mis à la casse. Il était écœuré et moi aussi, bien sûr. Les manufactures auraient gardé ces savoir-faire, elles pourraient encore les valoriser !


Tissu imprimé sur coton armuré par Bianchini-Férier d'après un dessin de François Viannay, ca 1983

 

Depuis combien de temps existaient ces rouleaux de cuivre ?


Depuis le XIXe siècle. A Tournon, une usine où Bianchini-Férier faisait fabriquer ses tissus, on m’a même montré un rouleau en cuivre datant du XVIIIe siècle qui tournait jour et nuit pour faire de la toile de Jouy à destination des Etats Unis. Ils m’ont dit que c’était le seul rouleau qui existait encore au monde.

 

Ton travail créatif ne s’arrêtait pas à la technique. Ton but était de faire correspondre imprimés, matières et forme du vêtement. Rien n’était le fruit du hasard.


A chaque collection, nous choisissions un thème et tous les tissus qu’ils soient unis ou imprimés devaient y entrer. Nous travaillions à partir de documents ou de dessins que je réalisais. En fonction des saisons, des matières et des thèmes, nous choisissions de travailler avec Boussac, Bianchini-Férier ou Texunion, une très grosse boîte à ramification, je crois allemande, qui avait des usines dans l’est de la France. Certains travaillaient principalement le coton, d’autres des matières plus sophistiquées. On essayait de créer des vêtements en adéquation avec le tissu. Il faut une complicité entre l’imprimé et la forme du vêtement. C’est important de comprendre l’origine du tissu et l’esprit des matières !



Tissu (recto verso) en coton armuré tissé teint (grain de riz) fabriqué d'après un document du XIXe siècle de la Maison Passot, ca 1983.

 

Parlons maintenant de ta collaboration avec une autre grande maison qui était située à Lyon : Bianchini-Férier.


Le succès rencontré lors de notre première collaboration m’a donné envie de proposer mes propres dessins, ce qui était possible à condition d’avoir un minimum de commandes. Si je voulais avoir des prix intéressants, je me devais de commander une certaine quantité pour abaisser les coûts. Il n’y a certes pas d’obstacle technique à réaliser 100 mètres de tissu - c'est ce que faisaient les grands couturiers dont les tissus étaient souvent similaires aux nôtres – mais le prix en sera beaucoup plus important. Un des premiers dessins que je leur ai donné était un dessin d’ikat. C’était nouveau à l’époque dans la mode française contemporaine.


Tissu imprimé ikat en coton armuré fabriqué par Bianchini-Férier d'après un ikat de Boukhara, ca 1981

 

Peux-tu nous rappeler le principe de l’ikat ?


C’est la plus vieille technique au monde pour mettre des dessins sur un tissu. Elle remonte à la plus haute antiquité et tu la retrouves dans toutes les civilisations. Je pense que la technique est née en Asie centrale et s’est ensuite diffusée au gré des conquêtes et des échanges commerciaux. On la retrouve aussi en Amérique, dans toute l’Asie et même dans les tissus populaires français, en particulier les tissus bleus du XVIIIe siècle dont tu vois parfois encore des morceaux dans le Sud-Ouest. La technique consiste à imprimer dans un premier temps un dessin sur la chaîne puis dans un second temps à tisser. Techniquement, c’est assez compliqué. Les tissus sont fabriqués sur des métiers à tisser. Ce que fabriquent les usines, ce sont généralement de faux ikats imprimés. Le nôtre était une interprétation d’un ikat ancien de Boukhara imprimée sur un très beau coton armuré et sur un satin de viscose.

 

Je voudrais finir notre entretien sur la fin des manufactures textiles. La fin des années 80 a été un rouleau compresseur avec l’arrivée des financiers aux manettes des usines.


Ils venaient de façon très assurée en te disant : « avant, j’ai vendu des voitures ou des locomotives, alors je sais vendre du tissu». Mais, ça n’a rien à voir ! Leur plan était de faire du tissu au kilomètre et d’abandonner ces productions spéciales de haute qualité. Tu avais beau leur dire qu’au kilomètre, l’industrie textile indienne ou chinoise serait toujours moins chère qu’en France, rien n’y a fait, évidemment. On prenait les créatifs pour de doux rêveurs ! Nous avions pourtant raison.


Tissu en coton double tissage fabriqué par Boussac à partir d'un dessin père et filles Viannay, ca 1985


On en voit encore les conséquences 30 ans après. Un gâchis industriel. Et une casse sociale.


C’est dramatique. Une casse sociale, c’est le mot. Boussac a mis François Bonato en pré-retraite, alors qu’il aurait pu encore travailler 10 ans et transmettre son savoir aux nouvelles générations. Boussac et Le Bon Marché faisaient partie du même groupe. Lorsqu’il a été racheté, le studio de création a été supprimé malgré la promesse de le maintenir. La France avait un patrimoine textile extraordinaire et on a tout bousillé en quelques années. Ca a mis des milliers de gens au chômage. Des gens compétents, qui avaient des années, voire décennies de métiers, gardiens de techniques anciennes. Ca me rend triste mais c’est comme ça. Plus aucun imprimé n’est fabriqué en France pour le prêt-à-porter. Tout ce que l’on voit actuellement est imprimé en Chine ou en Inde et quand je dis en Inde, je ne parle pas des impressions manuelles au tampon, mais de tissus bas de gamme fabriqués par centaine de milliers de mètres dans des usines.


 

Tissu imprimé sur voile de laine fabriqué par Bianchini-Férier d'après un dessin de François Viannay mélangeant deux documents anciens, ca 1982. Tableau de François Viannay réalisé pour la collection automne hiver


Il y a actuellement une tentative de relancer le « Made in France » et les jeunes générations s’intéressent à la fabrication locale, plus éthique et plus conforme aux enjeux environnementaux.


Si des gens pouvaient à nouveau s’intéresser au textile et en particulier aux imprimés, ce serait formidable ! Un imprimé personnalise, ça donne de la gaité. C’est ce que les gens ont aimé dans nos vêtements. Quand tu vois des vêtements Anastasia, ils sont toujours impeccables, les couleurs n’ont pas bougé, même 40 ans après, car ils étaient fabriqués dans d’excellentes qualités de tissus.


Tableau - peinture et collage de tissus sur toile - de François Viannay pour la collection printemps été 1985

 

2 Comments


edwige Robert
edwige Robert
Oct 03

Anastasia ! Nous étions folles de cette marque dans les années 80 ! Les coupes , les tissus ,les associations de couleurs ( ah! les mauves -violets -rose indien de la marque ) les inspirations russo -orientales - .... un kaleidoscope de beauté et et de fantaisie .

Je commençais à travailler à l' époque et j' économisais pour m' acheter une robe Anastasia à chaque saison .

Petite anecdote : un jour je me rendais chez EDF pour payer ma facture , j'avais dans mon sac une enveloppe avec l' argent liquide qu'il me fallait remettre au guichet - et je suis passée devant un magasin qui vendait un magnifque ensemble bayadère Anastasia et j' ai craqué ... …

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Axelle Viannay
Axelle Viannay
Oct 15
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Merci pour vos mots, chère Edwige. Je chine encore des vêtements sur vinted et découvre des modèles que j'avais complètement oubliés !

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